26 Dec
26Dec

Il arrive un moment où, malgré la bonne volonté, malgré les lectures, malgré les conseils glanés ici et là, quelque chose ne fonctionne plus.
L’Akita Inu ne répond pas comme prévu.
Il ne “rentre pas dans le cadre”.
Et surtout, il met son propriétaire face à une sensation inconfortable : celle de ne plus comprendre ce qu’il a en face de lui.

Dans une société où l’on promet des solutions rapides, des méthodes clés en main et des résultats mesurables à court terme, cette sensation est presque devenue insupportable. Elle pousse à chercher ailleurs. Encore. Toujours. Jusqu’à saturation.


L’illusion de l’assistance permanente

Nous vivons dans un système où l’autonomie dérange.
Elle est dangereuse, car elle ne se monnaye pas facilement.

Internet, autrefois espace de partage et de confrontation d’idées, est devenu un marché saturé d’informations contradictoires, toutes présentées comme indispensables, urgentes, et validées par “l’expert” du moment. Le doute n’est plus un accident : il est cultivé. Il est l’outil principal d’un modèle économique fondé sur la dépendance.

Dans ce contexte, être accompagné moyennant finance est perçu comme une vertu.
“Se donner les moyens”, dit-on.
Comme si réfléchir, observer, expérimenter par soi-même était devenu suspect. Comme si toute tentative de compréhension personnelle devait être immédiatement disqualifiée au nom d’un savoir déjà prémâché, déjà vendu, déjà labellisé.


Deux écoles, un même objectif

En matière d’éducation canine, le décor est bien connu.

Deux écoles s’opposent en apparence :

  • celle du renforcement positif,
  • celle, plus classique, souvent qualifiée de coercitive.

Les discours diffèrent, les postures aussi. Mais les objectifs, eux, sont étonnamment similaires :

  • réduire le chien à un ensemble de réactions prévisibles,
  • éliminer l’imprévu,
  • produire une impression de contrôle rapide,
  • satisfaire l’ego du maître tout en le déresponsabilisant.

Dans ce cadre, le chien devient un mécanisme à régler.

Et l’Akita Inu, par nature, refuse ce statut.


L’Akita Inu ne joue pas à ce jeu-là

Quelle que soit l’école choisie, les résultats proposés sont rarement compatibles avec la logique de l’Akita Inu.

Avec le renforcement positif, il apprend vite à identifier ce que l’humain est devenu : un distributeur.

Avec les méthodes plus frontales, il peut choisir l’affrontement, parfois silencieux, parfois brutal, jusqu’à prendre le contrôle de situations que le propriétaire croyait maîtriser.

Dans les deux cas, les mêmes constats reviennent, inlassablement :

têtu,
sans rappel,
dominant,
réactif,
distant avec les étrangers.

Ces étiquettes disent surtout une chose : l’échec de la compréhension.

Car traduits dans le langage de l’Akita Inu, ces “défauts” deviennent limpides :

  • il ne revient pas vers celui qui ne symbolise rien de fiable,
  • il gère son énergie seul faute de cadre lisible,
  • il assume la sécurité quand son humain ne l’incarne pas.

Le véritable problème n’est pas le chien

Il faut être clair :

le problème de l’Akita Inu n’est presque jamais l’Akita Inu.

Il naît de l’incohérence humaine, nourrie par :

  • des informations fantasmées,
  • des discours simplistes,
  • une vision morcelée du vivant où chacun reste enfermé dans sa case.

L’éleveur élève.

L’éducateur éduque.

Le vétérinaire sait.

Et surtout, personne ne regarde l’ensemble.

Dans ce système fragmenté, l’Akita Inu devient un objet d’analyse isolée, jamais une relation vivante à comprendre dans sa globalité.


Comprendre avant de corriger

Comprendre l’Akita Inu, ce n’est pas lui appliquer une méthode de plus. C’est accepter de changer de posture.

C’est reconnaître que :

  • tout est lié,
  • le comportement n’est jamais isolé,
  • la relation prime sur la technique,
  • et que l’humain est la seule variable réellement maîtrisable.

Cette démarche demande du temps, de l’honnêteté, et une remise en question réelle. Elle ne promet pas de solution miracle. Elle ne flatte pas. Elle responsabilise.


Quand la distance devient un avantage

C’est précisément dans ce cadre qu’est née la téléconsultation Tai Sabaki™.

Non pas comme un service de plus, mais comme une conséquence logique :
celle de transmettre une lecture globale de la relation, sans spectacle, sans démonstration, sans distraction.

À distance, le propriétaire ne filme pas son chien.
Il devient acteur.
Il apprend à lire, à ajuster, à incarner une cohérence que l’Akita Inu comprend immédiatement.

La téléconsultation n’est pas une solution rapide.
C’est un point de départ vers l’autonomie.


Une démarche, pas une promesse

Si vous êtes arrivé jusqu’ici, c’est probablement que quelque chose fait écho.
Peut-être pas encore clairement.
Mais suffisamment pour susciter une question.

Avant toute démarche, il est essentiel de comprendre le cadre, la philosophie et la logique qui sous-tendent cette approche.

👉 Pour découvrir cette démarche et comprendre la logique de l’Akita Inu :

https://www.akita-imperial.com/comprendre-akita-inu-1